Un thaïlandais palmé à Cannes … Non, il n'est pas question de canard laqué, mais de cinéma, avec le dernier film d'Apichatpong Weerasethakul, Oncle Boonmee (celui qui se souvenait de ses vies antérieures). Longueurs, langueur, vie, mort, vies, morts, amour, longueur … singerie, poissonerie : tous les ingrédients d'une Palme d'Or contestable !
Il était une fois, à Sète…
A Sète, un ouvrier immigré, Slimane, la soixantaine dessinée sur son visage, vit ses derniers jours de travail sur un chantier naval auquel il aura consacré 35 années de sa vie. Proche de sa famille bien que divorcé, c’est avec leur appui et de celui de la fille de sa concubine, Rhym qu’il décide de réaliser son rêve, l’ouverture d’un restaurant proposant le couscous de poisson, mets familial.
J'abandonne aux chiens (et aux autres) l'exploit de nous juger
Pas de doute, il s’agit bien d’une histoire d’amour comme l’annonçait la quatrième de couverture. Mais l’amour n’exclut pas l’inceste, accrochez-vous, ça va vous remuer les tripes.
L’orange mécanique: cru 2010
Fin de journée. Surprise d'avoir une fois de plus vaincu le duo sadique-comique RER-métro. Radio allumée en fond sonore, affalée sur l'objet salvateur marron qui envahit mon ridicule salon parisien, je feuillette les pages du journal du jour. Roms, expulsions, sécurité, violence, racisme, guerre nationale, voyous… Tout d'un coup les premières notes de la 9ème symphonie – 4ème mouvement – d'un certain Ludwig Van Beethoven me viennent en tête… La mélodie de l'Orange mécanique.
ink : il faut sauver le croque-mitaine
Qui n’a jamais eu peur du croque-mitaine ? Celui qui se cache sous notre lit, attendant les heures les plus noires de la nuit pour sortir et nous emmener au pays des cauchemars. Chris Nolan nous a servi un film magnifique avec plein d’effets spéciaux pour nous faire comprendre que le croque-mitaine était dans notre esprit. 1 an auparavant, Jamin Winans explorait déjà les mêmes sentiers, avec moins de budget, certes, mais une réflexion plus poussée.
The Sleeper – Une course dans le temps à en perdre Allen
Une fable futuriste au goût étrangement proche de notre quotidien et des grands débats qui agitent notre société actuelle. Woody Allen, cryogénisé à son insu, se réveillant 200 ans plus tard, dans une société régie par les robots, les gadgets, où les émotions et les sentiments ont laissé la place à de folles découvertes scientifiques …
Vincent Ganivet ou l’Art du parpaing
Jeans, baskets, cheveux surpris au réveil, le jeune homme de 33 ans en tenue de chantier reçoit à l’heure du café dans son immense atelier, rue du Bocage à L'île-Saint-Denis (93). Il paraît qu’il est artiste. Et que l’air de rien, ses œuvres sont en ce moment même au Palais de Tokyo à Paris dans le cadre de Dynastie, une grande exposition sur la nouvelle génération d’artistes contemporains. (…)
God bless America, qu'ils disaient…
La Terre promise pour un jeune juif dans les années 50, c’est aussi et surtout…
« Circulez, y'a rien à voir »
« Je veux voir » est l’histoire de la rencontre entre un pays, une icône de cinéma, une étrangère et un autochtone assommé par la guerre, le représentant d’une génération.
MapJazzy : Du jazz au pop-rock, le duo « s’aime » sa musique au fil des bars
Un regard, un échange. Puis un secret susurré par cette chanteuse à la voix suave et son joueur de clarinette basse, dont on ne sait plus bien s’il joue l’instrument ou si l’instrument se joue de lui; une nuit à y repenser… Pas question que ça reste un coup d'un soir. (…)
La tête en friche loin des têtes d’affiches
Au départ, un livre aux ingrédients pourtant pas bien « folichons »: vieille mamie attachante et benêt au cœur tendre, le tout agrémenté de gras pigeons armés de sobriquets, de livres et dico en passe d’être apprivoisés. Pourtant, La tête en Friche de Marie-Sabine Roger est un de ces bouquins qui réussit à donner naissance à un plat doux et relevé.
Houellebecq, where art thou?
Depuis que le rejeton Cinéma a vu le jour, l’adaptation littéraire est une des figures…
La guerre des clans aura bien lieu
Coralie, la vingtaine passée, Vicky pour les intimes anonymes du téléphone rose, vit dans un…
Wristcutters : suicide & love story
Aussi incroyable qu’il puisse paraître, les suicidés aussi ont droit à l’amour dans le monde de Goran Dukic. En même temps, ils le méritent bien, vu que s’il n’y avait l’amour, certains se recouperaient bien les veines.
Imaginez-vous coincés par des mots : la Ronde du Carré
Ou comment une pièce à l’histoire somme toute banale se transforme en véritable performance théâtrale.
Le metteur en scène vous semblait tout à fait correct. Il vous avait parlé d’une succession de saynètes relatant les déboires de différents couples. Jusque là, rien d’anormal. Les répétitions, qu’elles soient italiennes, couturière, ou générale allaient suivre un chemin somme toute classique.